Hmm...
Salut,
Certains peuvent penser que je leur manque, d'autres que j'ai pris une décision plus impulsive que réfléchie, tandis que quelques uns peuvent être contents de s'être débarrassé de cette charge de dynamite que je suis. C'est un peu à tous que je m'adresse.
Je suis parti avec bruit et fracas et peut-être vite, mais sans doute pas de manière irréfléchie. J'ai un peu donné dans le pathétique et le grotesque, mais c'est sans doute parce que c'est la façon dont cela me convenait le mieux. Aussi parce que c'est celle qui m'amusait le plus, mais ça, c'est juste mon côté fantasque.
Vous me connaissez assez bien, je me suis toujours investi à fond quand la direction que prenait la guilde me plaisait et j'ai traîné un peu la patte quand un choix qui avait été fait me plaisait moins. Une décision qui a été prise ne m'a pas convenu du tout et m'a poussé à partir, c'est juste une question d'appréciation personnelle, pas un jugement objectif. Je me suis retrouvé dans cet état de fait, je ne pouvais pas rester ou persister.
Je suis une grande gueule. Si je me remets souvent en question, c'est toujours par réflexion personnelle, jamais parce que je m'y retrouve contraint et c'est ainsi que je me suis dirigé vers la sortie.
Je vais vous poser une scène, imaginez que vous êtes dans un bar, attablé avec une fille (ou un mec) canon, spirituelle, aguichante. Et d'un coup elle vous sort toute une litanie xénophobe. Vous vous levez sans finir votre verre et vous rentrez chez vous et vous vous couchez en regrettant de ne pas lui avoir jeté le verre à la gueule.
Très bien. Maintenant, vous refaites la scène. Vous remplacez la litanie par un truc dérisoire. Tiens, la fille a dit qu'elle supportait pas les cornichons. Vous vous êtes levé, lui avez jeté le verre à la gueule et vous êtes sorti. En rentrant chez vous, en vous couchant, vous n'avez pas regretté. Oh, ce n'est pas une question de fierté, c'est juste... sans importance.
Bien sûr, ça ne me donne pas le beau rôle dans l'histoire, mais je ne suis pas vraiment LE héros romantique type. J'aimerais vraiment regretter d'être parti, j'aimerais que vous me manquiez, j'aimerais m'inquiéter de votre avancée, j'aimerais surtout ressentir le besoin de parler à tous ceux ici (plus nombreux que vous le pensez) qui rentrent dans mes sévères critères d'amitiés. Mais je n'y arrive pas.
Je vous ai souvent laissé suggérer, derrière un pantin de joie et d'entrain, une profonde et sèche froideur. Je suis prêt à me donner à fond pour les gens que j'apprécie, mais je suis aussi prêt à les perdre. A force, on s'y habitue. J'ai choisi de m'ouvrir au monde, mais je me suis éteint. Je suis une marionnette qui s'extasie de tout mais n'apprécie plus rien.
Pendant toute la période qu'on a pu partager, toute les bonnes soirées qu'on a pu passer ensemble, je me suis efforcé d'être plus attentionné et réfléchi que franc. A quoi bon être sincère si on en devient lugubre ? Mais ce soir, je parle de ma vraie voix, il en était simplement temps.
Pourquoi, maintenant ? Parce que malgré mes nombreux travers, je conserve quelques points épars de sagesse et de bienveillance. Je ressens une forme de culpabilité à l'idée que beaucoup peuvent regretter que je sois parti, ou comment je l'ai fait. Il ne le faut pas. Moi je ne le regrette pas. Je l'ai dit dans mon apply chez Wrath : ce qu'on sème, on le récolte.
Et puis, je vais vous faire un dernier aveux. Je ne suis pas une personne triste ou maussade. Je vis tout ce que je peux vivre en m'y donnant avec âpreté, mais je le fais sans fin. Je n'aspire pas au bonheur, à l'accomplissement ou à la postérité. Et la vérité derrière tout ça, c'est que je suis habité par une peur. J'abhorre l'espérance. Elle me terrorise à un point que vous ne pouvez imaginer. Et juste pour cette phobie, je sais que je ne reviendrais pas... Ne perdez pas votre temps à y croire. Moi, je n'ai plus la foi.
Je suis parti et je le vis bien. C'était fini. Tout simplement.
Cultivez vos rêves et essayez de ne jamais les perdre. C'est comme la virginité, ça ne revient pas (Fallait bien un peu de vulgarité pour que ce message soit crédible).
Vraiment sincèrement,
Zaran
PS : Ne vous méprenez pas, il y a beaucoup de gens parmi vous qu'il me ferait plaisir à revoir. Beaucoup avec qui je pourrais passer du bon temps, autour d'une table, à discuter sur un canapé ou même à jouer à un jeu vidéo. Mais si ça ne se faisait pas, ça serait dommage, mais pas grave. Bêtement humain, au final.
Salut,
Certains peuvent penser que je leur manque, d'autres que j'ai pris une décision plus impulsive que réfléchie, tandis que quelques uns peuvent être contents de s'être débarrassé de cette charge de dynamite que je suis. C'est un peu à tous que je m'adresse.
Je suis parti avec bruit et fracas et peut-être vite, mais sans doute pas de manière irréfléchie. J'ai un peu donné dans le pathétique et le grotesque, mais c'est sans doute parce que c'est la façon dont cela me convenait le mieux. Aussi parce que c'est celle qui m'amusait le plus, mais ça, c'est juste mon côté fantasque.
Vous me connaissez assez bien, je me suis toujours investi à fond quand la direction que prenait la guilde me plaisait et j'ai traîné un peu la patte quand un choix qui avait été fait me plaisait moins. Une décision qui a été prise ne m'a pas convenu du tout et m'a poussé à partir, c'est juste une question d'appréciation personnelle, pas un jugement objectif. Je me suis retrouvé dans cet état de fait, je ne pouvais pas rester ou persister.
Je suis une grande gueule. Si je me remets souvent en question, c'est toujours par réflexion personnelle, jamais parce que je m'y retrouve contraint et c'est ainsi que je me suis dirigé vers la sortie.
Je vais vous poser une scène, imaginez que vous êtes dans un bar, attablé avec une fille (ou un mec) canon, spirituelle, aguichante. Et d'un coup elle vous sort toute une litanie xénophobe. Vous vous levez sans finir votre verre et vous rentrez chez vous et vous vous couchez en regrettant de ne pas lui avoir jeté le verre à la gueule.
Très bien. Maintenant, vous refaites la scène. Vous remplacez la litanie par un truc dérisoire. Tiens, la fille a dit qu'elle supportait pas les cornichons. Vous vous êtes levé, lui avez jeté le verre à la gueule et vous êtes sorti. En rentrant chez vous, en vous couchant, vous n'avez pas regretté. Oh, ce n'est pas une question de fierté, c'est juste... sans importance.
Bien sûr, ça ne me donne pas le beau rôle dans l'histoire, mais je ne suis pas vraiment LE héros romantique type. J'aimerais vraiment regretter d'être parti, j'aimerais que vous me manquiez, j'aimerais m'inquiéter de votre avancée, j'aimerais surtout ressentir le besoin de parler à tous ceux ici (plus nombreux que vous le pensez) qui rentrent dans mes sévères critères d'amitiés. Mais je n'y arrive pas.
Je vous ai souvent laissé suggérer, derrière un pantin de joie et d'entrain, une profonde et sèche froideur. Je suis prêt à me donner à fond pour les gens que j'apprécie, mais je suis aussi prêt à les perdre. A force, on s'y habitue. J'ai choisi de m'ouvrir au monde, mais je me suis éteint. Je suis une marionnette qui s'extasie de tout mais n'apprécie plus rien.
Pendant toute la période qu'on a pu partager, toute les bonnes soirées qu'on a pu passer ensemble, je me suis efforcé d'être plus attentionné et réfléchi que franc. A quoi bon être sincère si on en devient lugubre ? Mais ce soir, je parle de ma vraie voix, il en était simplement temps.
Pourquoi, maintenant ? Parce que malgré mes nombreux travers, je conserve quelques points épars de sagesse et de bienveillance. Je ressens une forme de culpabilité à l'idée que beaucoup peuvent regretter que je sois parti, ou comment je l'ai fait. Il ne le faut pas. Moi je ne le regrette pas. Je l'ai dit dans mon apply chez Wrath : ce qu'on sème, on le récolte.
Et puis, je vais vous faire un dernier aveux. Je ne suis pas une personne triste ou maussade. Je vis tout ce que je peux vivre en m'y donnant avec âpreté, mais je le fais sans fin. Je n'aspire pas au bonheur, à l'accomplissement ou à la postérité. Et la vérité derrière tout ça, c'est que je suis habité par une peur. J'abhorre l'espérance. Elle me terrorise à un point que vous ne pouvez imaginer. Et juste pour cette phobie, je sais que je ne reviendrais pas... Ne perdez pas votre temps à y croire. Moi, je n'ai plus la foi.
Je suis parti et je le vis bien. C'était fini. Tout simplement.
Cultivez vos rêves et essayez de ne jamais les perdre. C'est comme la virginité, ça ne revient pas (Fallait bien un peu de vulgarité pour que ce message soit crédible).
Vraiment sincèrement,
Zaran
PS : Ne vous méprenez pas, il y a beaucoup de gens parmi vous qu'il me ferait plaisir à revoir. Beaucoup avec qui je pourrais passer du bon temps, autour d'une table, à discuter sur un canapé ou même à jouer à un jeu vidéo. Mais si ça ne se faisait pas, ça serait dommage, mais pas grave. Bêtement humain, au final.